IMPLANTATION DU TELECENTRE D’ISBERGUES PEPINIERE D’ENTREPRISES DU MONT DE COCAGNE

REUNION DE PRESENTATION DU PROJET DU LUNDI 3 JUILLET 2006 DANS LES LOCAUX DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES ARTOIS FLANDRES

M. René BIDAL, Sous-Préfet de l’Arrondissement de BETHUNE participait à la réunion organisée par M. Jacques NAPIERAJ, Président de la Communauté de Communes Artois Flandres, en présence de M. Jean-Michel ASTIER, Président et M. Denis MARION, Directeur de l’Association « Réseau National des Télécentres ».

Cette association a été créée en partenariat avec la Délégation Interministérielle à l’Aménagement et à la Compétitivité des Territoires (DIACT). . Son objet consiste en la mise en réseau, la promotion, l’accompagnement à la création et à la gestion de télécentres sur le territoire national.

  I.PRESENTATION DU PROJET

Dans le cadre de la reconversion du territoire liée à la perspective de fermeture de l’aciérie électrique d’UGINE & ALZ d’ISBERGUES en septembre 2006, la Communauté Artois Flandres a mis en œuvre un plan de diversification et de développement économique. Parmi les actions engagées, il est prévu la construction d’une pépinière d’entreprises comportant bureaux, ateliers et services classiques liés à l’activité d’une pépinière (secrétariat, fax, copieur, salle de réunion, accompagnement des chefs d’entreprises...). Cette pépinière aura aussi deux particularités : une démarche globale Haute Qualité Environnementale (HQE) et la mise en place de bureaux dédiés aux télétravailleurs : le télécentre d’ISBERGUES.

  II.RAPPEL DE LA DEFINITION D’UN TELECENTRE :

Local composé de bureaux disposant d’équipements informatiques et de télécommunications, mis à disposition des télétravailleurs. Ceux-ci peuvent être soit des salariés d’entreprises qui réalisent leurs tâches à distance en restant en liaison permanente avec leurs organisations, ou des télétravailleurs indépendants, artisans, professions libérales, commerciaux, agents de maintenance etc, mobiles sur tout ou partie du territoire.

20 télécentres en France ont été financés par la DIACT, aucun dans la Région Nord-Pas-de-Calais. (4 sont opérationnels, et les 16 restants seront ouverts d’ici à la fin de l’année 2006, tout début 2007).

M. le Sous-Préfet rappelle l’intérêt porté par l’Etat au développement de ce mode d’exercice du travail, amené à se développer dans les prochaines années. Pour ISBERGUES, il s’agit de bien positionner le projet de télécentre au sein de la pépinière pour valoriser l’ensemble, dans le contexte local et ses particularités. Le télécentre constitue au départ un moyen de valorisation de la pépinière, qui pourrait être amené à se développer, permettre la création d’emplois et d’entreprises nouvelles.

III.ATOUTS DU PROJET DE TELECENTRE D’ISBERGUES :

engouement qui se généralise autour des projets de télécentre, dynamique qui se met en place, contexte favorable : accord sur le télétravail conclu avec les partenaires sociaux, (le dernier date du 19 juillet 2005), arrivée du haut débit, externalisation des tâches, dématérialisation des marchés publics... problématiques liées à la préservation de l’environnement et des économies d’énergie (déplacements trajet domicile travail « évitables ») volonté pour les salariés de préserver leur qualité de vie au travail, enjeu majeur pour les chefs d’entreprises dans le cadre de la gestion des ressources humaines, le positionnement du télécentre d’ISBERGUES au sein de la pépinière est un gage de réussite (environnement de travail bien adapté) possibilité de développements possibles au sein de la pépinière ou dans un bâtiment dédié sur la même zone d‘activités après le démarrage prévu de manière modeste « à l’essai » (2 postes).

Objectif de l’Etat dans son soutien aux télécentres : réaliser un maillage équilibré du territoire national afin de permettre aux entreprises qui font confiance à leurs salariés de trouver un local adapté pour travailler à distance, tout en prenant en compte les aspirations légitimes de qualité de vie. Résutat attendu : allier le télétravail à la notion de télécentre tout en respectant le lieu de domicile et préserver ainsi l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.

IV.PRECISIONS :

Le Télécentre n’est pas un centre d’appel, qui correspond à un métier, susceptible ou non être exercé en télécentre, lieu de regroupement de postes de télétravail ; Pas de profil type d’entreprises ou de secteurs d’activités ayant particulièrement développé le télétravail. Il s’agit avant tout d’un service de proximité en milieu rural, qui concerne plutôt la petite entreprise, éventuellement autour d’un donneur d’ordre important (ex : organisation du télétravail en Ariège à partir d’AIRBUS)

Le télécentre de Montluçon (responsable Ricardo Molina) et celui de Saumur (responsable Marc Schimtter) sont à l’identique du projet d’Isbergues. Ils ont trouvés leur adossement approprié dans des pépinières d’entreprises. Le télécentre de Montluçon est une extension d’activité qui s’ajoute à un espace entreprise multimedia et à un pépinière tandis que celui de Saumur est cours de réalisation tout comme la pépinière.