Session VIII  
REDACTION de RECOMMENDATIONS pour le SMSI  
concernant :
 
le LIBRE ACCES à la CONNAISSANCE et à la CULTURE
et  
les ARTS NUMERIQUES  
  
 09 Juillet 2005  	
  
 
  
| Samedi 09  Juillet 2005   17:30 - 18:30   | 
 
|  Session VIII  de Rédaction :
Recommandations  pour le SMSI  | 
 
|  Modérateur :  Francis Muguet   | 
 
 
 
  
Le
Sommet Mondial sur la Société de l'Information
est un des grands sommets de l'ONU, et
il a la particularité de se tenir en deux phases.
 Le SMSI  va se cloturer par le
 
	 le Sommet de Tunis le 16 au 18 novembre 2005. 
 C'est le premier sommet de l'ONU où la
 Société Civile a jouée  et joue un role reconnu et souvent
 déterminant. 
  
  
 Des 
 
 recommandations en faveur du libre accè
 à l'Information Scientifique .
 ont été adoptées
 par l'ONU en Dtécembre 2003 dans les textes de 
 
 Déclaration de Principe et du Plan d'action 
 grâce en très grande part au travail long et difficile
 mené par le Groupe de
Travail sur l'Information Scientifique (WSIS-SI). On discutera 
 comment mettre en oeuvre ces acquits dans la Seconde Phase. 
  
 
 Des recommandations en faveur du Libres Cours en ligne ainsi que leurs mises
 en oeuvre est un sujet important de la Seconde Phase qui est en discussion
 au sein de la  Famille
 Education - Recherche (WSIS-EDU). On discutera de ces aspects cruciaux
 qui conditionnent matériellement l'élaboration des processus cognitifs.
 
 
 Enfin, et surtout le texte de recommandations en faveur de la reconnaissance
 de la place des Arts Numériques dans la Société 
 de l'Information seront discutés. 
  Comme il est souligné par le groupe de la Société Civile
  en cours de création  
  WSIS_ARTS
  ( que tous les artistes sont appelés à joindre et à y jouer
  un rôle déterminant ) :
  Jusqu'à ce stade
  du SMSI, 
  les Arts ont été  presque totalement oubliés de la Déclaration
  et du Plan d'Action.
  Quel est le futur à long terme d'une Société de l'Information
  sans Arts ni artistes ?
   
  Cette
  prise de conscience est d'autant plus une nécessité
  aigue quand on considère
  les Arts Numériques  qui sont nés de l'évolution technologique qui
  rends possible l'existence même de la Société de
  l'Information, et qui sont l'expression intrinsèque, le reflet natif
  de ce monde nouveau en gestation. Par conséquent, il est grand
  temps de réagir. 
  Il faut réagir rapidemment car la dernière réunion
  préparatoire du SMSI : le PrepCom3
  se tient du  19 au 30 septembre 2005.  C'est ce qui explique la tenue dans des délais
   très cours de cette manifestation dont le but principal n'est
   pas événementiel, mais qui se place dans la
   cadre d'un processus inclusif
   de renforcement de  la participation de la Société Civile au SMSI, et au delà
     au sein de l'ONU et des grandes organisations internationales.
     Toutes les organisations qui veulent faire participer au SMSI doivent
     envoyer leurs demandes d'accrédidation dans les délais les plus
     brefs car la date limite est le 
     
   8 Août 2005.
    
      
     Valeur Légale des Recommendations
      
     
      Une question qui nous est souvent posée :
 A quoi servent des Recommandations de l'ONU et du SMSI dès lors qu'elles ne sont pas
  ocntraignantes ? :
   
   En dehors de leurs valeurs politiques et médiatiques, 
  les recommandations possèdent les valeurs juridiques suivantes :
  -  Concernant les  Agences Spécialisées de l'ONU ( UNESCO, OMC, OMPI, Banque Mondiale,... )
   
 
   -   une recommandation possède devrait être contraignante 
   ( un avis qui reste à être
   confirmé par  l'
    UN Office of Legal Affairs (OLA)   que nous sommes en train
   de consulter )
  
   
 -  Une décision, une initiative d'une Agence Spécialisée
   ne peut être en contradiction avec une recommandation du SMSI.
    Celà peut déprendre si cette décision a   été
     prise avant ou apràs la recommandation du SMSI.
     ( à confirmé aussi
     par  l'
         UN Office of Legal Affairs (OLA) )
   
 -  Une recommandation du SMSI autorise la direction de ces Organisations à
   mettre en oeuvre directement et rapidemment un programme dans le sens de la recommandation.
  C'est  très fortement incitatif.     
  Par exemple: la direction de l'UNESCO n'a pas besoin d'attendre une décision de la Conférence
    Générale de l'UNESCO pour mettre en oeuvre une politique de soutien au 
    Libre Accès. Certains lobbies bien implantés à l'UNESCO ne peuvent pas
    s'y opposer.  
   
  
    
   -  Venant d'une représentation spéciale de l'Assemblée génerale
   de l'ONU, une recommandation du SMSI a préséance sur toute recommandation 
   sur le meme sujet provenant d'une Agence Spécialisée de l'ONU.
    
  
 -  Une recommandation dégage la responsabilité internationale d'un Etat qui l'applique.
  Par exemple, un Etat A ne pourra pas être poursuivi par un autre Etat B devant l'OMC ou
  l'OMPI parceque l'Etat B estime que le soutien de l'Etat A  à une initiative de Libre Accès
  constitue une concurrence déloyale pour les publieurs de l'Etat B, ou lèse des propriétaires
  de droits d'auteurs.
  
 -  Lors de litiges internationaux entre Etats, reglé par une procedure d'arbitrage,
     et en l'absence des dispositions claires du droit international public,
        l'arbitre peut s'appuyer sur une recommandation de l'ONU.
  
 -  Une recommandation dégage la responsabilité  d'une quelconque
   entitée dans un Etat vis  à vis des Autorités de cet Etat.
   Par exemple, si un organisme de recherche prends l'initiative d'une politique obligatoire de mise
    en Libre Accès des resultats de recherche ( publications ), alors le gouvernement
    ne peut pas s'opposer officiellement à cette initiative. 
    Celà fournit donc une couverture juridique et politique aux administrateurs
    prudents.
    
 -  Une recommandation dégage aussi la responsabilité  d'un 
    administrateur vis à vis des organes de contrôle interne
    Par exemple, elle fournit une protection pour le prĂ©sident d'une Université, 
    le directeur d'une Ecole, vis à vis  de son conseil d'Administration
    dans son soutien à une politique de Libre Accès 
    et le fait que le personnel de l'Etablissement puisse se consacrer à 
    une activité de conférences et éditoriale dans
    ce contexte. D'une manière semblable, une recommendation fournit
     une couverture au directeur d'une Fondation Philanthropique, vis à vis
     de son conseil de surveillance, si elle décide de créer ou
      d'augmenter d'une manière spécifique un programme de dons
    pour aider à la mise en oeuvre d'une recommandation de l'ONU.
   
  
 -  Lors des travaux d'élaboration de traités entre Etats signataires ( pratiquement
   tous les pays du monde sont à l'ONU ), les recommandations sont à prendre en compte.
   
   
 -  Lors des travaux préparatoires d'élaboration de lois internes
   ( Processus De lege feranda ), les  enquètes parlementaires, 
    le droit international existant doit être pris en compte.
  
 -  Lors de litiges et de procès entre parties civiles, commerciales ou de droit public,
    en l'absence des dispositions claires des droits internes des parties, une recommandation
    de l'ONU  donne au juge ou à l'arbitre une incitation forte à suivre
    la recommandation qui pourra figurer dans l'exposé des motifs de sa décision. 
    Au cas, fort improbable, où la partie se prévalant 
    à justre titre de la recommandation
    vienne à perdre, en tout cas, cette dernière
      bénéficie   indubitablement de la bonne foi, ce qui
      l'exonère d'avoir à payer des dommages et intérêts.
   On peut donner pour exemple, le recommandation
   du SMSI concernant l'utilisation de réseaux pair à pair entre scientifiques.
   L'élaboration de ce logiciel pair à pair peut donc 
   bénéficiée du soutien d'un organisme
  scientifique pronant la communication scientifique directe entre chercheurs.   
      
  
  
         
 
  
 
  
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